Séniors

Fed2 : un premier quart d'heure fatal face à St-Denis

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Malgré beaucoup d'envie Timothé Goédard et Courbevoie n'ont que trop peu franchit la défense Dyonisienne

 

Moins d’enjeu que l’an dernier pour cette confrontation Courbevoie-St-Denis, on ne joue plus pour le leadership de la poule, mais pour glaner le maximum de points rapidement afin de garantir au plus tôt le maintien.

 

Et pour ce match aller c’est Saint-denis qui au pris le dessus dès le début du match en inscrivant dès le début du rencontre deux essais coup sur coup (12e et 16e), deux essais sur du jeu au large en profitant de la vitesse de son ailier puis de son troisième ligne aile suite à un up&under ont fait que les joueurs du 93 menaient 14-0 après moins de 20 minutes de jeu.

Courbevoie attendra le dernier quart d’heure de la première mi-temps pour lancer enfin une belle offensive et bénéficier d’un pénalité à 25m en face des poteaux (26e, 3-14).

St-Denis commet beaucoup de fautes, et c’est le pilier du SDUS qui paie la note avec un carton (30e).

Le jeu s’anime, avec beaucoup de turn-overs, mais Courbevoie n’arrive pas à franchir la défense de St-Denis. Au contraire, St-Denis reprend ses 14 points d’avance suite à une pénalité à 38m des perches (35e, 3-17). Il faudra attendre la 39e minutes pour voir un véritable franchissement par l’intermédiaire de Vasseur pour voir enfin Courbevoie se montrer dangereux. St-Denis se faisant pénaliser, Courbevoie concrétise ce temps fort par une pénalité (39e, 6-17).

 

Avec le vent favorable en seconde période, on se dit que Courbevoie peut revenir, mais au contraire St-Denis s’échappe avec deux nouvelles pénalités ( 49e et 52e, 6-23). Courbevoie n’abdique pas et suite à une penaltouche vient inscrire son premier essai de la partie (56e, 13-23)

 

Tout reste possible, mais une pénalité échoue sur le poteau (70e) tandis que St-Denis ne rate pas l’occasion d’asseoir sa victoire(77e, 13-26) sans permettre à Courbevoie de décrocher le point de bonus défensif. 

La fin de match sera à l'avantage de Courbevoie, mais cette domination restera stérile.

Victoir logique de St-Denis sur le score de 26-13, mais Courbevoie pouvait espérer mieux tout de même.

 

L’équipe B s’impose sur le score de 25 à 12 en envoyant plus de jeu que leurs adversaires du jour.

 

La semaine prochaine réception de Chartres à JP Rives

Fed2: Courbevoie vainqueur dans la douleur

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Rémi Mousseau, auteur du second essai des lévriers

 

Après deux matchs (deux défaites) contre des équipes visant le haut de tableau (Gennevilliers et Beauvais), la venue de Sarcelles, que Courbevoie avait éliminé l’an dernier en ¼ de finale de championnat de France, était l’occasion de renouer avec la victoire.

 

Mais depuis les phases finales de Fédérale 3, les choses ont évoluées, Sarcelles s’est encore renforcé, a changé son staff et présente une équipe capable de répondre physiquement aux exigences de la Fédérale 2. Courbevoie doit lui faire face à un nombre important de blessures et se trouve donc diminué avant cette rencontre.

 

Oubliée la chaleur de la fin fin d’été,c’est sous un temps automnal que s’est disputé ce match, avec un vent important en faveur de Sarcelles en 1ère mi-temps.

 

Le début de match se résuma à un duel de buteurs qui tenterent de  convertir les nombreuse fautes des deux équipes souvent liées aux nouvelles règles (plaquages à la ceinture, pas de plaquage à deux, pas de percussion la tête en avant). A ce petit jeu, Geoffrey Bajart (12e-21e) fait mieux que son vis à vis (1 seule pénalité réussie à la 16e) et permet à Courbevoie de mener 6-3 à l’entame des dix dernières minutes de la première mi-temps. Mais un carton contre Courbevoie fera que les dix dernières minutes nos lévriers joueront en infériorité numérique, c’est pendant ce laps de temps que les joueurs du 95 passeront devant, d’abord à la 34e suite à une cocotte de 30 m sur  une touche (6-10). Courbevoie de son côté perd deux ballons pourtant gagnés dans les airs et c’est suite à une nouvelle touche au niveau des 22 de Courbevoie, que Sarcelles inscrira un second essai et retournera aux vestiaires en menant 17 à 6.

 

La seconde période permet à Courbevoie de recoller au score grâce à Bajart (42e,44e, 12-17). Courbevoie résiste aux offensives de Sarcelles qui privilégie l’affrontement direct au jeu de mouvement, mais cette phase de domination reste stérile, c’est au contraire Courbevoie qui sort vainqueur et qui dès son retour dans le camp adverse profite d’une faute adverse pour que Bajart, toujours lui, inscrive une cinquième pénalité et permet à Courbevoie de revenir à deux points de Sarcelles (57e, 15-17), Courbevoie a enfin remis de la vitesse dans son jeu et c’est avec cette vitesse que nos lévriers inquiètent Sarcelles. 

Courbevoie doit de nouveau jouer en infériorité (63e) mais reprend l’avantage au score suite à un pénalité à 40 m des poteaux adverses (65e, 18-17).

C’est la bonne période pour Courbevoie qui inscrit un 1er essai par Timothé Goédard bien lancé et inarrêtable suite à une touche au niveau des 22 adverses (31e, 25-17). Quatre minute plus tard, c’est au tour de l’ailier Rémi Mousseau de s’intercaler dans la ligne des trois-quarts et d’aller inscrire un superbe essai. Malheureusement il se blesse gravement au moment où il est plaqué. Son évacuation par les Sapeurs-Pompiers arrêtera le match pendant de longues minutes. Menés 32-17, sarcelles mettra toutes ses forces dans les cinq dernières minutes pour revenir au score et obtenir le point de bonus défensif (pénalité à 77e, essai transformé à la 80e).

 

Score final 32-27 pour Courbevoie.

 

L’équipe B a été à deux doigt de décrocher sa première victoire, mais un essai de pénalité à la dernière minute à permis à Sarcelles de faire match nul (12-12). Tout les points de Courbevoie ont été inscrits sur coup de pied de pénalité, Sarcelles, plus puissant, mais aussi plus indiscipliné a inscrit deux essais.

 

Prochain match le 13 octobre avec un déplacement chez les Parisiens du PUC.

Fed2: article du Parisien après Beauvais-Courbevoie

 

 Stade Pierre-Brisson (Beauvais), ce dimanche. Noam Tramon a inscrit trois des quatre essais beauvaisiens à l’occasion de la victoire devant Courbevoie.
Stade Pierre-Brisson (Beauvais), ce dimanche. Noam Tramon a inscrit trois des quatre essais beauvaisiens à l’occasion de la victoire devant Courbevoie.  LP/Anthony Yatkin
 

 

Le 22 septembre 2019 à 20h05

Il a réussi ses grands débuts. Venu des Espoirs de Carcassonne (Pro D 2) cet été, Noam Tramon a profité ce dimanche de sa première apparition pour inscrire trois des quatre essais de Beauvais. Ce talonneur de 22 ans a donc largement contribué à la victoire bonifiée (36-13) du prétendant à la montée contre le promu Courbevoie.

« Ça fait plaisir, j'ai fait de bonnes courses, eu de la réussite. Après, c'est aussi un gros travail collectif », sourit celui qui a débuté le rugby à 10 ans dans sa ville natale, Saint-Quentin (Aisne). Il était alors… 3e ligne aile. Ce n'est que cinq plus tard qu'il devient talonneur. Tramon (1m80, 105 kg) venait d'intégrer les catégories de jeunes de Massy (Féd. 1) et le Pôle espoir du lycée Lakanal, à Sceaux (Hauts-de-Seine), l'un des dix centres de formation d'excellence de la Fédération Française de Rugby.

Un titulaire en puissance

« On m'a dit que j'étais trop petit pour jouer 3e ligne, confie-t-il. J'ai donc dû apprendre les lancers de touche. Cela m'a pris facilement deux saisons pour réussir à trouver le bon timing. » Mais le joueur, qui a également gagné un titre de champion de Picardie de… lancer de marteau quand il était au collège, réussit à s'adapter et intègre les espoirs du Stade Français (Top 14) en 2016. L'année d'après, il enchaîne avec ceux de Narbonne (Fed. 1) puis de leurs homologues de Carcassonne (Pro D 2) la saison passée, où il n'a pas été conservé.

« Les clubs pros aident beaucoup les jeunes internationaux, souffle-t-il. Ce n'était pas mon cas, les suivis humain et scolaire n'étaient pas à la hauteur. J'ai dû faire mon BTS Management des Unités Commerciales en alternance. C'était compliqué de suivre le rythme. Il y avait également beaucoup de concurrence. J'étais le cinquième talonneur, ils n'en prenaient que trois ou quatre en équipe fanion. » Cette situation, il ne devrait pas la vivre à Beauvais. Le coach des avants, Esteban Devich, est prêt à en faire un titulaire. « Noam a beaucoup de gaz, conclut ce dernier. Il nous apporte de la vitesse et de l'envie. Il a vraiment fait un bon match ! »

BEAUVAIS – COURBEVOIE : 36-13 (16-6).

Spectateurs : 500. Arbitre : M.Lustière

LES POINTS : Beauvais. Quatre essais : Tramon (39e, 60e, 70e), Legent (75e) ; deux transformations : Drahonnet (39e, 60e) ; trois pénalités : Drahonnet (3e, 26e, 57e) ; un drop : Drahonnet (7e). Courbevoie. un essai : Rezoagli (66e) ; une transformation : Bajart ; deux pénalités : Bajart (30e, 34e).

Le bonus défensif pour le 1er match de la saison

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Toute équipe, quel que soit le niveau, se pose des questions avant un début de championnat, a des certitudes, des craintes et des doutes. Pour l'équipe fanion du RC Courbevoie, s'ajoutait le fait de montée d'un cran dans la hiérarchie nationale, et de jouer avec des nouvelles règles concernant le plaquage (plaquage sous la ceinture, interdiction des plaquages à deux), ajouter à cela l'absence de plusieurs joueurs, un recrutement light et un nouveau coach, cela faisait beaucoup pour recevoir le voisin Gennevilliers qui vise le top 6 cette saison.

Pour ce derby disputé sous le soleil, l'entame de match est en faveur des jaunes et bleus, qui dominent territorialement et concrétisent cette occupation par une première penalité (10e, 3-0), mais cet avantage n'est que de courte durée, Genneviliers hérite d'une penalité et Courbevoie d'un carton jaune (13e, 3-3). Le jeu s'équilibre, les penalités sont nombreuses, les imprécisions aussi. On se dirige vers la mi-temps sur ce score à l'ancienne, mais Gennevilliers hérite d'un pénaltouche qui lui permet sur une de ses rares incursions dans les 22 adverses de marquer un essai en force (39e, 3-8).

Au retour des vestiaires, il ne fallait pas être rester trop longtemps pour voir le premier essai de Courbevoie, en coin, suite à une belle offensive (42e, 8-8), suivent deux penalités pour Courbevoie (45e et 49e, 14-8), Gennevilliers s'agace, semble sortir de son match, mais arrive à renverser le match en s'appuyant sur son point fort : la conquète. Gennevilliers hérite des deux pénaltouches et marque deux essais transformés sans trop forcer son talent (54e puis 61e, 14-22). En fin de match, Courbevoie réduira le score, lui permettant d'obtenir le point de bonus défensif.

Défaite donc pour ce premier match, mais un point glané face à une destinée à jouer les premiers rôles dans cette poule. Deux équipes en rodage, Courbevoie s'est sans doute rassuré, Gennevilliers n'a pas montré grand chose mais a su faire la différence.

L'équipe B, après deux ans d'invincibilité en matchs de poule, commence à l'étage supérieur par une défaite 17-36 face à une équipe plus solide et sans doute plus prête en ce début de championnat. Courbevoie a eu le mérite d'inscrire deux essais, match avec beaucoup de penaités sifflées mais aussi beaucoup de pédagogie de la part de l'arbitre.

La semaine prochaine, déplacement à Beauvais, une autre grosse écurie de la poule qui est allé s'imposer aux PUC sur le score de 29 à 21. 

ladepeche.fr : résumé de la finale côté Auch

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Encore une fois Frédéric Couziera été un des grands artisans de la victoire./ Photo DDM, Sébastien Lapeyrère.

Publié le 24/06/2019 à 08:16

      

Fédérale 3AuchGers

Auch est revenu dans le temple du rugby. Les Auscitains sont allés se chercher ce premier titre du renouveau et du nouveau-né RCA. Au bout de deux ans, l'exploit est né de la volonté d'un groupe, autour des Menkraska, Bosque, Lafforgue, Briscadieu, Arif et Lomidze, les techniciens, Fitan, Martet, Bernard, Henri, Pélo… et de dizaines de bénévoles, de dirigeants, d'un président et d'une ville tout entière. Mais ce ne fut pas facile.

 

Courbevoie est une fort belle formation, joueuse, technique et athlétique. Le stade de Saint-Junien possède une pelouse magnifique des tribunes et une piste cendrée de 1955, la chaleur étouffe les canards fringants et les lévriers athlétiques sauf les supporters en fusion. On joue depuis une minute quand sur la première attaque parisienne, Couzier intercepte aux 55 mètres, Les lévriers aux trousses ne le rattrapent pas et posent le cuir en coin (5-0). Ensuite, le jeu se stabilise les deux équipes ayant leurs temps forts. Il faut attendre la 26e pour que la défense francilienne soit prise hors jeu. Et Vignes débutait son one-man-show en convertissant la pénalité de face (8-0). Courbevoie jouait et plutôt bien. Tellement que dans les deux minutes suivantes Decronumbourg perforait la défense gersoise pour aller entre les poteaux, Bajart transformait et les lévriers revenaient dans le match (8-7).

En fin du premier acte, Auch affichait sa volonté et envahissait Lutèce. Les Courbevoisiens défendaient parfois à la limite mais monsieur l'arbitre ne sévissait pas. Sous une chaleur suffocante, la dégustation des oranges intervenait à point nommé.

Dès le levé de rideau du deuxième acte, Auch et ses avants indiquaient leurs intentions et Vignes passait la pénalité sur un hors-jeu parisien (11-7, 51e).

Le grand instant du match arrivait à la 60e. Vignes récupérait un ballon aux 50 mètres, tapait un petit coup de pied pour lui-même, récupérait le cuir, donnait à Clauzade arrivé en soutien, qui lui redonnait à l'intérieur, et Vignes portait l'objet du désir sur le parvis de l'église adverse… Gassiot-Bitalis transformait (18-7). L'énorme public auscitain chantait, criait… Mais les ardeurs allaient encore être tempérées par les Courbevoisiens qui répliquaient immédiatement sur une très belle combinaison des trois-quarts (63e) par un essai du centre Bournac. Bajart transformait (18-14). Le peuple gascon tremblait, les parisiens envoyaient leur va-tout, les Auscitains pliaient sans rompre, revenaient même dans le camp de Courbevoie et l'arbitre sanctionnait un nouveau hors-jeu francilien. Vignes à 120 %, passait la pénalité et redonnait de l'air aux siens (21-14).

La fin était haletante, Auch conservait le score, Viviez, le petit jeune, rentrait, et Auch levait les bras quand Couzier envoyait le ballon dans la campagne Limousine. «We are the champions, my friends…» chantait le peuple gersois en envahissant le terrain. Les joueurs étaient sur leur nuage. Antoine Blondin qui ne connaissait pas le RCA disait «Une équipe, c'est un corps dont aucune partie ne peut vivre par elle-même, ni se retrancher des autres sans compromettre l'ensemble». Le RCA a réalisé ainsi l'exploit en étant soudé.

Auch est en liesse, les joueurs ont fait le choix de faire œuvre commune pour écrire l'histoire, éclairant l'avenir qui reste toujours à construire.

AUCH 21 Courbevoie 14

MT 8-7 Arbitres : B. Rousselet assisté de F. Hand, R. Aiglebonne

Pour Auch : 2 E Couzier (1er), Vignes (60e), 3P (26e, 51e, 69e) Vignes, 1T Gassiot-Bitalis.

Pour Courbevoie : 2E Decronumbourg (27e), Bournac (63e) ; 2TBajart

RUGBY CLUB COURBEVOIE • Stade Jean Pierre Rives 89/91 Boulevard de Verdun 92400 COURBEVOIE •  09 84 38 91 62
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